Transhimalayenne & Ladakh Publié le 6 Août 2019 par Dom Catégories : #Voyages à moto Il y a des des destinations qui vous font rêver, et parfois des rêves que l'on arrive à concrétiser. Je reconnais que faire un tour dans l'Himalaya et gravir à moto un des plus haut col carrossable au monde était pour moi un challenge qui me fascinait. C'était également pour moi une grande première à bien des égards: Je partais sans mon épouse ( Cathy m'ayant gentiment expliqué après avoir vu quelques vidéos sur l'état des routes, enfin des pistes, empruntées et du confort précaire de la moto que je pouvais aller tout seul faire le zouave sur les montagnes). Je n'organisais pas moi même mon voyage puisque je faisais appel à un voyagiste spécialisé. Je ne voyageais pas sur ma propre moto mais sur une moto de location. Et enfin j'allais passer des cols à plus de 5000 m d'altitude. Pourquoi j'ai fait le choix de passer par un voyagiste La très grosse inconnue pour moi avant de partir était ma capacité à supporter l'altitude, comment mon corps allait réagir face à ce que l'on appelle le mal des montagnes. Je vous rappelle que ma région c'est la Picardie et que le plus haut sommet de l'Oise culmine à 239 m, on va dire que question entrainement c'est quand même limité. Du coup je trouvais rassurant d'avoir une équipe accompagnante qui avait l'habitude de la gestion de ce type de voyage et était équipée pour vous venir en aide. L'autre point que je n'avais pas vu depuis la France était la partie logistique, en effet au cours de notre voyage nous sommes passés par de nombreux check points militaires ou policiers et parfois il fallait payer, parfois montrer nos passeports, parfois rien du tout, avoir une structure qui gère cela en amont est appréciable. Et enfin dernier point là encore découvert sur place, le fait d'avoir un mécano qui vous suit et qui est aussi doué que Mc Gyver vous évite bien des déboires et vous permets compte tenu de tous les pièges que peuvent receler les routes indiennes de continuer votre route en toute sérénité. Après avoir fait pas mal de comparaisons sur les différents voyagistes qui proposaient ce type de parcours, mon choix s'est porté sur Himalayan Bikers . Je ne sais pas si ils sont moins bons ou meilleurs que les autres puisque je n'ai pas de moyens de comparaisons, mais je peux vous dire qu'ils sont super efficaces, que l'équipe encadrante est géniale et attentive à tous les participants quels que soient leurs niveaux, qu'ils veillent en permanence à votre sécurité sans pour autant museler vos envies de grands espaces, que les parcours sont bien étudiés que ce soit en terme de difficulté ou de longueur, et qu'ils vous font profiter comme pas deux de ce périple en étant au plus proche de la nature et des populations. Personnellement ils m'ont permis de vivre une aventure exceptionnelle et je les en remercie tous. Il y avait quand même un autre point important pour moi, c'était le partage, et c'est la raison pour laquelle j'ai demandé à mon copain Patrick s'il serait lui aussi tenté par cette aventure. Il n'a pas mis longtemps à me dire oui, et je le remercie aujourd'hui pour tous les bons moments et fou rires que nous avons pu avoir et tous les souvenirs que nous continuerons longtemps à se remémorer. Quelques informations utiles - En inde on roule à gauche et on dépasse par la droite, toutefois le code de la route est une chose très abstraite pour les Indiens, et de fait ne soyez pas étonnés sur une route à deux voies où vous circulez sur votre gauche de voir arriver 3 ou 4 véhicules de front, pas de panique un coup de klaxon, tout va bien se passer. -Le klaxon, justement parlons en, c'est la chose la plus importante sur votre véhicule, à vérifier en priorité. C'est grâce à lui que vous pourrez signaler votre présence aux autres véhicules pour qu'ils daignent vous laisser passer lors des dépassements, annoncer gentiment à celui qui vous croise qu'il n'est pas dans la bonne file, faire remarquer aux camions que vous partagez également la piste avec eux, faire fuir les vaches, les chiens errants ou les piétons se trouvant au milieu de votre chemin, il sert de clignotant de feu de recul, pour dire bonjour, pour griller un feu rouge, mais aussi et surtout de casser les oreilles à tout le monde. - En Inde les plats que vous allez manger sont épicés, voir très épicés voir très très très épicés, donc méfiance, ne jouez jamais au plus fin avec un Indien, ils sont capables de manger des épices qui feraient pâlir un Réunionnais (Hein Jean-Moïse) - L'eau provenant du robinet est déconseillée pour les touristes si vous oubliez ce principe le rappel sera rapide et vous deviendrez un champion du sprint, nous n'avons pas les mêmes défenses immunitaires que les locaux - Il n'est pas nécessaire d'avoir recours à des adaptateurs pour brancher vos appareils électriques, d'un autre côté comme l'électricité et le WiFi sont des éléments de modernité assez aléatoires il est préférable de posséder des batteries de secours. - La région du Ladakh ne tient pas sa réputation pour ses hôtels 5 étoiles, alors ne soyez pas surpris de trouver dans les lieux d'hébergements un confort minimaliste bien loin de ce que l'on peut trouver chez soi, mais c'est aussi ça l'aventure. Le mal des montagnes Pour la plupart des membres du groupe, les effets ressentis par le mal des montagnes n'ont été que des mots de tête, très vite résorbé par la prise d'un cachet de Doliprane ou d'Efferalgant, et bien sur quelques difficultés à respirer. L'organisation de l'itinéraire avec des nombreuses phases d'adaptation, les conseils de nos guides sur la gestion des efforts, mais aussi sur le fait d'éviter de fumer ou de boire de l'alcool (bon si on se sent bien on peut quand même), nous ont permis de bien appréhender ce qui représentait pour nous tous la grande inconnue de ce voyage. Le meilleur remède selon les guides c'est de boire énormément d'eau et de thé. Par contre ça provoque des effets indésirables sur une bande de quinquagénaires La moto Notre monture durant notre voyage était une Royal Enfield modèle 500 Bullet standard de 2019. A priori rien de transcendant, je dirais même que nous avions tous l'air sceptiques en montant dessus. Elle n'est pas rapide, le freinage n'est pas mordant, les suspensions talonnent parfois, mais pour ce type de parcours elle fait merveilleusement le job et vous emmène vers les plus hauts sommets sans broncher. Bien sur à notre retour en France nous sommes tous heureux de retrouver notre moto habituelle, mais je pense que nous avons eu tous un petit pincement au coeur à rendre les clés de cette moto atypique qui nous a fait vivre de grands moments. La durée du voyage a été de 16 jours Le parcours à moto : 11 jours de moto et une journée de repos à Leh pour à peu près 1500 km Jour 1 : New Delhi Arrivé très tôt ce matin-là, un membre de l'équipe de Himalayan Bikers est venu nous chercher à l'aéroport pour nous emmener à l'hôtel. Une petite sieste réparatrice nous a permis d’attaquer la journée en testant le trajet à Tuc Tuc pour visiter New Delhi. Après avoir été baladés comme des pigeons une bonne partie de la matinée (le chauffeur ayant tenté de nous traîner dans tous les magasins tenus par ses amis), nous avons jeté l'éponge et sommes allés à pied à la découverte de la ville. Le fort rouge était fermé et notre chauffeur avait d'autres idées en tête Les petits métiers Le monde du Rickshaw Quelques portraits en Noir et Blanc Quand je vous disais que l'électricité c'était quelque chose d'aléatoire JOUR 2 : New Delhi / Manali (570 km) Cette longue journée de liaison allait nous donner un aperçu de la conduite à l'indienne et nous amener au point de départ de notre aventure. Quelques photos prises sur le parcours L'univers des camions Quelques paysages choisis JOUR 3 : Manali / Naggar / Manali (60 km) Ce troisième jour nous faisait entrer en plein dans le début de notre voyage, nous allions enfin pouvoir faire de la moto. Même si le tour proposé n'était pas grand, il nous a permis de nous acclimater à l'altitude (autour des 2000m), de découvrir nos machines et se faire à la conduite indienne. Cette petite boucle d'une soixantaine de kilomètres nous a permis également en longeant tout d'abord la rivière Beas de découvrir la vallée de Kullu dont Naggar était l'ancienne capitale du royaume et de pouvoir visiter le temple de Dhungri dédié à la déesse Hadimba. Quelle joie de prendre possession de nos fiers destriers Le long de la rivière Beas Naggar Le temple de Dhungri Manali De la fête dans les assiettes JOUR 4 : Manali / Keylong (115 Km) Après la mise en bouche de la veille, c'est le vrai départ pour le voyage et le premier test en altitude puisque nous franchissons le Rohtang La (3990 m), nous découvrons nos premières difficultés avec le franchissement de gués (il y en aura bien d'autres) et les routes qui se transforment par endroits en pistes caillouteuses, mais aussi le premier check point, et paysages somptueux. Check Point Durant la montée au Rohtang La Premier passage de gué. Cela nous a paru être un exploit ce jour là, nous ne savions pas que les suivants étaient bien plus effrayants Petite pause près de Marhi Le Rohtang La (3990 m même pas peur). Lieu très prisé par les Indiens qui découvrent les joies de la neige ici La descente vers Keylong fut mémorable JOUR 5 : Keylong (Boucle de 80 Km) Après avoir fait la veille une ascension à 3990 m, la journée 5 avait pour but de nous acclimater à une altitude moyenne de 3500 m. La balade n'était pas bien grande, mais au combien sympathique, les pistes en lacets plus impressionnantes les unes que les autres, la météo légèrement humide et en prime la visite de deux temples Bouddhistes. La montée vers le monastère de Kardang Le monatère de Kardang La montée vers le monastère de shasur Gompa Le monastère de Shashur Gompa Keylong JOUR 6 : Keylong / Sarchu (113 km) Cette journée a été pour nous la fin de notre adaptation à 3500 m d'altitude dans le district de Lahaul et nous a fait changer d'univers à l'approche du col de Baralacha La, encore enneigé à cette époque de l'année, qui culmine à 4850 m d'altitude. Les routes toujours aussi accidentées étaient un vrai régal à la fois en termes de conduite et de paysages, et certains passages de gués nous ont beaucoup fait rire, surtout lorsque le jeu consiste à essayer d'arroser le guide (hein André-Pascal). La descente dans la vallée de Sarchu nous amenant aux portes du territoire du Ladakh. L'aventure a également commencé pour nous puisque nous avons quitté le confort des hôtels et Guest House pour une soirée mémorable au camping à 4500 m. Le début de la journée s'annonce prometteur Quelques passages de gués Quelques paysages La montée au Baralacha La Le Baralacha La Pause déjeuner La route vers la vallée de Sarchu Notre campement du soir Cette première nuit en camping à 4500 m d'altitude a été, je pense pour nous tous, une expérience inoubliable. Le confort était rudimentaire, les températures assez fraîches, les repas assez typiques de ce type d'endroit, une extinction des feux de bonne heure, le bruit des convois de camions aussi fort que s'ils passaient dans la tente, mais malgré tout beaucoup de bonne humeur. Le plus marrant était de voir nos têtes au moment de la soupe du soir ainsi que celui où nous avons récupéré nos bouillottes pour la nuit. On aurait dit une bande de petits vieux échappés de l'HEPAD du coin et qui ne voulaient pas retourner à Gouyette (Référence au film de Gilles Grangier: "Les vieux de la vieille"). Un moment mémorable, même pour Jean-Philippe qui était ce soir là chaud bouillant. Jour 7 : Sarchu / Tsokar (130 km) Même après une nuit que l'on pourrait qualifier de difficile, c'est avec une certaine bonne humeur que nous avons attaqué cette journée en longeant un canyon sur 25 km, puis avons entamé notre montée vers les cols de Nakeela (4738 m) le Lachuglung La (5064 m) le Kangla Jal (4878 m) avant de redescendre dans les gorges de Pang. Puis à l'approche des Morey Plains nous avons abordé le territoire des nomades Changpa premiers habitants du Ladakh. L'arrivée en fin de journée au lac TsoKar nous a fait découvrir un paysage sublime et impressionnant. Le long du canyon La route pour le col Nakeela La pause Thé La route pour le Lachuglung La Sur la route du Kangla Jal La descente fut exceptionnelle Pause déjeuner Les gorges de Pang Jeu de lumières sur les gorges A l'approche du lac Tso Kar Le lac Tso Kar Notre lieu d'hébergement Pour cette deuxième nuit à 4500 m, nous avons trouvé un paysage absolument fabuleux et la vue depuis les chambres était à couper le souffle, vous me direz à cette altitude c'est normal. Question confort, une structure en dur avait remplacé la toile de tente de la veille, nous avons même eu un seau d'eau chaude pour nous laver et toujours notre petite bouillotte pour nous mettre au lit, bref compte tenu de l'endroit, un vrai luxe. De toute façon c'était le seul hôtel 4 étoiles du coin. Jour 8 : Tsokar / Tsomoriri ( 110 km) La visite au monastère de Thukje avait débuté notre journée et la vue depuis là haut du lac Tsokar donnait le ton à cette journée qui fut certainement une de nos plus belle étape du circuit. La région des lacs est absolument fantastique et le parcours proposé par nos guides a été plus qu'à la hauteur de nos espérances. Des tracés sans routes à travers plaine, des lacs aux eaux turquoise, un sentiment de liberté dans cette immensité. Et puis le passage des cols Polokongka (4920 m) et Namshang La (4800 m). Le monastère de Thukje Contournement et arrêt au lac Tso Kar Des routes improbables Le Polokongka (4920 m) Une pause déjeuner au milieu de nulle part Quelques portraits en Noir & Blanc Le Namshang La (4800 m) En allant vers le lac Tso Kiagar Le lac Tso Kiagar Le lac Tsomoriri Notre campement du soir. Très confortable par rapport à notre premier lieu de camping Jour 9 : Tsomoriri / Leh (211 km) Cette étape, très longue par rapport à toutes celles que nous avions faites, nous a permis encore une fois de passer par des routes et des pistes fantastiques, de longer l'Indus et de profiter des paysages de sa vallée jusqu'à la capitale du Ladakh. Avant de débuter cette journée, nous sommes allé admirer le lac Tsomoriri tout en contemplant au loin la frontière Chinoise. La chine, le Tibet et la région du Cachemire assez proches sont des zones sous contrôle militaires et nous avons du montrer patte blanche à certains endroits tout en faisant attention de ne pas filmer ou prendre de photos au risque de devoir passer quelques temps en explications et désagréments. Le lac Tsomoriri Le village de Karzok qui est habité en permanence par une petite communauté de nomades Changpa est l'un des villages en activité les plus haut d'Asie A notre demande, nos guides nous ont offert un autre passage à travers plaine, et sous leur autorisation bienveillante nous nous sommes payés un run de 50 m sans casque juste pour immortaliser cet endroit. Puis nous avons repris la route en direction du Namshang La Avant de redescendre vers la vallée de l'Indus La vallée de l'Indus Pour le midi, nos guides nous avaient réservé une belle surprise, un pique nique au bords de l'Indus, avec un passage de gué où nous nous en sommes donnés à coeur joie. La vallée de l'Indus (suite) Les 3 jours passés dans la région des lacs en mode camping, la poussière avalée tout au long de la journée nous donnait des ailes pour notre arrivée à Leh, où nous allions retrouver le confort d'un hôtel, avec une vraie douche, mais aussi une bonne bière fraîche qui allait nous changer des nombreux verres de thés avalés. Jour 10 : Leh La journée 10 était une journée Off. Pas de moto prévu ce jour là (les guides nous avaient confisqué les clés), et c'était tout aussi bien, après ces quelques jours passés à se faire secouer sur nos machines, il nous fallait faire une petite pause afin de bien recharger les batteries et être en forme pour ce qui allait nous attendre ensuite. Leh est une ville très sympathique, et nos guides nous ont ravis en nous faisant découvrir des spécialités culinaires différentes et toujours dans des endroits étonnants. Jour 11 : Leh / Lamayuru (130 km) Après une journée sans moto, il nous tardait de reprendre la route et de continuer notre périple à travers le Ladakh. Pour cette reprise, l'itinéraire était plutôt tranquille et les routes relativement propres et roulantes ce qui nous a permis de vérifier que même poignée dans le coin, une Bullet ça n'avance pas. Du coup, ça nous a laissé du temps pour visiter quelques temples tout en continuant à profiter de la vallée de l'Indus. Point de jonction entre l'Indus et la rivière Zanskar En route vers Lamayuru Le Basco Gompa En route vers le Likir Gompa Le Likir Gompa Reprise de notre route en direction d'Alchi Chaskhor avec arrêt déjeuner Monastère d'Alchi Choskhor Puis nous avons repris notre route jusqu'à Lamayuru Jour 12 : Lamayuru / Leh (130 km) Nous nous étions imaginé reprendre notre route en sens inverse puisque cette étape nous faisait revenir sur Leh. Mais c'était sans compter sur nos guides, qui nous ont réservé de belles surprises en nous faisant emprunter d'anciennes routes de montagne avec des paysages époustouflants et vertigineux (attention en regardant en bas, n'est-ce pas patrick), des virages en épingles à en plus finir, et cette impression de seul au monde. Mais avant cela, comme nous avions un peu de temps nous avons pu visiter le monastère de Lamayuru et assister à une cérémonie Bouddhiste. Le monastère de Lamayuru Quelques portraits Retour par l'ancienne route Et bonus accordé par nos guides pour prolonger notre plaisir et nous faire rentrer à Leh par le chemin des écoliers Jour 13 : Leh / Hunder (125 km) Cette journée était le moment attendu du voyage, celui qui allait nous propulser sur le toit du monde, nous étions tous impatients d'y arriver et avions même fait faire pour l'occasion des tshirts qui symbolisaient cette ascension. Le Kardung La n'est distant de Leh que de 39 km, mais au cours de ces 39 km, nous allions avoir un dénivelé de près de 2000 m. La montée fut épique, dantesque même, tous les éléments étaient réunis pour que nous puissions nous souvenir longtemps de cette ascension. Tout d'abord, à peine partis nous avons déjà commencé par perdre un des membres du groupe (désolé mon Bobby), ensuite le temps pas trop mauvais jusqu'au check point a vite laissé sa place à du brouillard, un mélange de pluie/neige fondue, le goudron a comme par magie disparu et une piste étroite très caillouteuse s'est dessinée devant nous. Pour couronner le tout, de l'eau ruisselait voir même coulait au milieu de tout ça, il y avait des convois de camions militaires qui ont passer leur temps à nous enfumer à chaque fois qu'on les doublait, tout en faisant attention au précipice lors de cette montée. C'est simple on se serait cru dans le film le salaire de la peur. Par contre quelle joie lorsque nous sommes arrivés au sommet et que nous avons pu laisser exploser notre joie d'être arrivé là haut sans encombres. La descente fut également très chaude sur les premiers kilomètres avant de retrouver à nouveau des températures plus clémentes et des routes plus civilisées. Puis nous avons poursuivi notre chemin pour déboucher sur la vallée de Nubra pour enfin arriver à Hunder Notre départ de Leh et l'attente du retardataire Il y a des signes qui ne trompent pas Sur le toit du Kardung La La descente du Kardung La fut tout aussi pittoresque Jusqu'au check point North Pullu Après une pause café où il avait encore l'air en forme, André pascal nous a donné l'occasion de contempler un peu plus longtemps le paysage En descendant vers la vallée de Nubra La vallée de Nubra Petit intermède dans les dunes de la vallée de Nubra Et apéro mérité à l’hôtel Jour 14 : Hunder / Sumur / Leh (200 km) Notre dernière journée en Royal Enfield, notre dernière étape, la fin d'une vie de groupe, la fin d'une équipée. Je crois que nous n'avons jamais roulé aussi lentement de tout le séjour, pas un seul d'entre nous n'était pressé de rejoindre Leh. Nous avons pris notre temps pour aller jeter un œil au monastère de Diskit, puis pour remonter la rive droite de la vallée de la Nubra, avant de finir par le col de Warila (5250 m) qui relie la Nubra à la vallée de l'Indus. Notre retour s'est déroulé gentiment, chacun d'entre nous voulant garder pour soi ces derniers instants. Et puis nous sommes arrivés à l'hôtel nous avons coupé les moteurs et avons tous compris que c'était pour nous la fin de l'aventure. Nous avons partagé un dernier repas, trinqué souvent, notre Bobby était tout ému tant est si bien que Tof ne savais plus quoi en faire, et puis il a fallu se séparer, dire au revoir à tout le monde et se préparer au départ après une courte nuit de sommeil. Sur la route de Diskit Le monastère de Diskit et la vue sur la vallée de la Nubra La montée au col de Warila Le col de Warila La descente du col de Warila Déjeuner chez l'habitant Dernier apéro Dernières accolades avec nos guides Le film de notre aventure en Royal Enfield Conclusion J'avais rêvé de ce voyage, mais j'étais loin d'imaginer ce que j'ai pu vivre comme émotions au cours de ces 14 jours passés dans cette magnifique région. Pour une première avec un voyagiste, je n'ai rien à regretter, nous avons été superbement accompagnés et avons pu vivre en toute sérénité cette aventure. Ça a été un dépaysement total avec une vrai découverte culturelle, sociale, mais aussi au niveau de la beauté des paysages. Assurément un voyage qui restera longtemps gravé dans ma mémoire. Ah oui au fait j'allais oublier, pour tous ceux qui se posent des questions sur le choix de pneus pour rouler sur des pistes, je voulais vous faire voir avec quel type de pneu nous avons fait notre périple. Nous n'avons même pas eu à déplorer une crevaison, et pourtant celui ci n'est pas forcément taillé pour ça. Allez vous l'aurez compris j'espère, ceci n'est qu'une boutade qui je l'espère vous aura fait sourire Remerciements Je voudrais tout d'abord remercier mon épouse pour être suffisamment compréhensive et qui me laisse gentiment vivre certains de mes rêves. Patrick avec qui j'ai pu partager ce voyage mais aussi avec qui je partagerais longtemps de merveilleux souvenirs. Toute l'équipe d'Himalayan Bikers, pour leur gentillesse, leur bonne humeur, leurs conseils, et qui nous ont permis de profiter à fond de cette aventure. A tous mes autres compagnons de voyage pour les bons moments passés Partager cet article Repost0 Vous aimerez aussi : Le Grand Tour Des Alpes Le Grand Duché du Luxembourg Thaïlande du Nord Portugal / Caps Sud et Ouest « Article précédent Article suivant » Commenter cet article Ajouter un commentaire S Sylvie Bernard 19/10/2019 18:53 Nous revivons à travers vos photos et vos commentaires, ce voyage extraordinaire que nous avons fait en duo en 2015 : des paysages fabuleux, une équipe fantastique, des rencontres inoubliables ; ce pays est cher à nos cœurs puisque sommes partis 3 fois avec H.B : que du bonheur ! Merci pour ce partage et ces souvenirs ! Répondre D Dom 19/10/2019 19:06 Qui mieux que vous peut effectivement bien ressentir ce que nous avons pu vivre lors de ce voyage, je suis très heureux d'avoir pu faire resurgir des souvenirs pour vous, et avoir pu vous faire partager notre voyage Retour à l'accueil